Enfant, Novaro n’appréciait pas particulièrement l’école et dès l’âge de 14 ans, il fait ses premiers pas dans la Verrerie de Biot. C’est le maître-verrier Eloi Monod qui s’occupe de lui et sous sa direction bienveillante, Novaro progresse vite. Il devient évident qu’il a trouvé là sa passion, car il assimile rapidement ce qu’on lui enseigne.
L’histoire de Novaro et le verre

D’autant plus qu’Eloi Monod, au fil du temps, est devenu, non seulement son mentor mais aussi son père spirituel. Il lui doit tout son savoir dans le domaine du verre. Il apprend tant et si bien qu’au bout de 6 ans seulement, il devient maître-verrier à son tour, alors qu’habituellement, il faut une dizaine d’années pour parvenir à une telle maîtrise et une telle technique. Très vite, Novaro est devenu un souffleur de verre à l’imagination fertile mais encore insatisfait de son savoir. Il décide alors de quitter Bio et de partir pour Paris pour plus de perfectionnement. Novaro a été un maître-verrier maîtrisant des techniques complexes mais c’est là qu’il a pu enfin réaliser des pièces qui lui ressemblaient, hautes en couleurs.
Novaro, un pionnier

Dans le domaine du verre coloré, on peut affirmer sans se tromper que Novaro est un pionnier, personne d’autre ne le faisait à l’époque. Mais il ne s’arrêta pas là, il a toujours été un innovateur, un avant-gardiste. Plus tard, il est revenu chez lui à Biot pour s’inspirer des couleurs de son pays. C’est alors qu’est né le style Novaro. Il fait enregistrer une vingtaine de techniques et de formes qui lui sont propres à l’Institut National de la Propriété Industrielle. C’est une profusion de couleurs savamment mélangées, des feuilles d’or et d’argent incrustées, de la fluorescence que l’on retrouve dans ses pièces les plus colorées (poissions, vases, lampes irisées, etc.)
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